Friday 26 August 2016

Jour 30: A bientôt

Merci à vous de m'avoir lu chaque soir, vous étiez près de 130 à me suivre !

Merci à mes parents, sans eux je n'aurais jamais connu Bwindi !

Merci à tous pour votre soutiens et les messages pendant mon séjour, j'avais toujours un pied en Suisse :)

Merci  à tout ceux qui ont donné une peluche, des habits, ... avec lesquels j'ai pu décrocher d’innombrables sourires, 

Merci BCH, à bientôt ! 




Thursday 25 August 2016

Jour 29: Team Pead

Comme vous l'avez surement déjà compris l’équipe de pédiatrie a été pour moi comme une deuxième famille. J'ai énormément appris à leur côté et ça a été un réel plaisir de travailler la pendant un mois. Un des souvenirs que je n'oublierai jamais est le suivant:

Alors qu'un petit garçon de quelques années criait à rompre ses poumons car on essayait de lui poser un venflon, je lui ai amené une petite peluche (Stuart, pour celui qui me l'a donné - merci). L'infirmière était toujours entrain de chercher la veine, quand toute l'attention de ce petit garçon c’était tournée vers la peluche. Il demandait avec insistance si sa maman pourrait l'aider à la nourrir car il avait peur de ne pas avoir assez de nourriture (mais il disait pouvoir partager la sienne avec plaisir). Il demandait aussi à sa maman s'il pourrait allaiter, mais se faisait du soucis car sa poitrine n’était pas autant grande que celle de cette-dernière.
En méli-mélo de souffrance, de rire et d'amour,... touchant !

Mebare Pead.


Wednesday 24 August 2016

Jour 28: les Batwa

Lorsque le docteur Scott Kerlermann est venu en Ouganda, il y a plusieurs décennies, il a voulu aider le peuple qui occupait la forêt, appelé Batwa. Ces derniers vivaient  et restaient uniquement dans les hauts de la forêt impénétrable. Ils chassaient, cultivaient, se soignaient grâce à la nature. Tragiquement, suite aux projets de conservation des gorilles dans la region, ils ont été chassés de leur propre terre. L'hôpital s'est développé et continue de prodiguer des soins à leurs descendants, mais malheureusement leur culture tent à se perdre...


Tuesday 23 August 2016

Jour 27: des nouveaux muzungu à l'hôpital !

Aujourd'hui mes parents et des amis sont venus me rendre visite. Cinq muzungu (blanc, en langage local) ont coloré l'hôpital sous les rires des infirmières et les sourires des patients. Ça m'à fait plaisir que le centre de l'attention soit déplacée vers ces nouveaux venus. Après la présentation des personnes qui m'ont accueillies, un tour de l'hôpital et un bon repas, ils sont repartis à la découverte de l'Ouganda. Ils reviendront me chercher dans quatre jours, ou je quitterai à mon tour l'hôpital !


Monday 22 August 2016

Jour 26: leçon privée

Aujourd'hui le docteur Peter m'a donné une leçon privée sur les soins pédiatriques. Il ne s'arrêtait plus de parler ! J'en retient entre autre que les points importants en soins pédiatriques (pour cette région) sont les pneumonies, la malaria et les diarrhées (et sûrement la malnutrition). J'ai également eu l'occasion de me faire questionner (et coaché) par le fondateur de l'hôpital: Dr Scott Kerlermann. J'ai passé un sale quart d'heure mais j'en resors gagnant: je sais à présent me servir d'un stéthoscope et décrire les bruits cardiaques (et plein d'autres choses). Ça m'a fait sourire quand il m'a dit qu'un étudient en médecine devrait toujours avoir un stéthoscope sur soit... Serte je veux bien, mais je ne savais même pas m'en servir ! 



Sunday 21 August 2016

Jour 25: remise en question

L'hôpital communautaire de Bwindi est très accès sur le développent continu de ces employés. C'est indéniable qu'il (ainsi que l'Afrique subsaharienne d'une manière générale) a un retard non négligeable sur les technologies et les procédés par rapport au reste du monde, mais contrairement à ces-derniers il ose constamment se remettre en question. Une réunion du service fait suite à chaque décès (relativement courant ici). Le personnel concerné expose le cas du patient décédé et cherche à comprendre comment ils auraient pu mieux agir pour éventuellement sauver le patient.
Par ailleurs chaque lundi matin un 'teaching' traite de differents thèmes allant de l'équipement de protection personnel à la comprehension approfondie de certaines maladies (tuberculose, HIV/AIDS...).



Saturday 20 August 2016

Jour 24: le triercé gagnant

Le docteur Daniel (centre) et le docteur Peter sont les deux personnes que j'ai beaucoup suivies pendant mon séjour à Bwindi. Dan est un généraliste qui va retourner étudier dans une année pour devenir spécialiste en médecine publique alors que Peter est déjà spécialiste en médecine interne. Leur rôle à l'hôpital (comme les autres médecins) est de voir les patients une fois par jour et d'indiquer la marche à suivre afin de les soigner. C'est ensuite les infirmiers qui prennent le relais pour administrer les traitements et faire toutes sortes de soins. Les docteurs sont également en charge des opérations chirurgicales (Ben plutôt les césariennes et Peter toutes sortes). Une fois ces tâches terminées ils se tiennent à disposition pour d'éventuelles urgences.



Friday 19 August 2016

Jour 23: hernies

Une grande partie des opérations chirurgicales (30%) qui sont faites à l'hôpital communautaire de Bwindi ont pour but de soigner une hernie. 
La hernie peut être décrite comme un contenu qui s'échappe de son contenant. On peut penser, par exemple, à des une partie d'intestin qui se retrouve dans le scrotum ou qui traverse la couche musculaire du ventre (les abdos) pour se retrouver juste sous la peau. Le chirurgien va alors sectionner la peau à l'endroit où se trouve la hernie, puis remettre l'organe qui s'est échappé en place avant de coudre les parties lésées. Les hernies surviennent souvent lors de faiblesses musculaires. La plupart du temps de telles opérations peuvent se faire en ambulatoire.



Thursday 18 August 2016

Jour 22: Merci !

Aujourd'hui j'ai distribué quelques peluches en pédiatrie. Je dois dire que j'étais un peu stressé à l'idée de les donner à des enfants qui parfois ne peuvent même pas manger à leur faim... Serait-ce mal vu ?
Un peu timide au début, les enfants ont très vites compris que les animaux n'allaient pas les mordre ! Petit à petit leur visage se sont éclairé; une petite fille a agrippé son nouveau compagnon, a couru vers son lit pour nouer un foulard autour de son ventre afin de le porter sur son dos, comme font les mamans avec leur bébé. Adorable !

À tout ceux qui ont donné une petite peluche, un cadeau ou qui m'ont aidé à préparer ce voyage:

Merci beaucoup pour les nombreux sourires que vous avez dessinés sur le visage de petits Ougandais aujourd'hui !


Wednesday 17 August 2016

Jour 21: dépistage HIV

Une équipe à l'hôpital va à la rencontre de la population plusieurs fois par semaine afin de sensibiliser les habitants et de leur proposer différents services gratuits de dépistages.
Aujourd'hui j'ai pu les accompagner dans une fabrique de thé. Cette-dernière a sa propre clinique qui reçoit également des gens de l'extérieur. Nous avons effectué une centaine de dépistages et procuré des médicaments aux quelques séropositifs détectés. Des tests rapides ont été utilisés: une goute de sang et 10 minutes suffisent à rendre un diagnostique fiable.
Nous nous sommes rendus sur place grâce à l'ambulance de l'hôpital... Nous étions 12 à l'intérieur plus tout le matériel... Je n'ai jamais été aussi serré de ma vie dans un véhicule !




Tuesday 16 August 2016

Jour 20: sensibilisation

Une grande partie des défis de santé publique en Afrique peut être résolu par la sensibilisation.
Le sida par exemple, a été (et continue d'être) massivement réduit grâce aux explications relatives à la protection (préservatif) et au dépistage.
Un autre exemple : la pauvreté.  On essaye d'expliquer aux jeunes couples que les enfants coûtent chers: Une famille peu nombreuse est une famille heureuse. Évidement il faut interpréter le 'peu nombreuse' à l'africaine (indice de fécondité* en Uganda = 5,9 en 2014 contre 1,5 en Suisse !).
Finalement la malnutrition (essentiellement le kwashiokor) peut également être réduite en éduquant les mamans à une cuisine équilibrée: protéine, hydrates de carbone et un peu de graisses ! Des choses 'simples' qui ne sont pourtant pas appliquées dans beaucoup de foyers aux alentours...





* nombre moyen d'enfants par femme au cours de sa vie.

Monday 15 August 2016

Jour 19: ouah !

On met la deuxième !
Aujourd'hui j'ai eu la chance de pouvoir assister le Dr. Ben lors d'une césarienne. Je devais deviner (je  ne connais pas le nom de toutes ces differents pinces/ciseaux/scalpels en anglais 😅) et lui donner les instruments dont il avait besoin, et l'aider tout au long de l'opération.
Une fois l'utérus ouvert nous avons extrait le bébé puis j'ai pu clamper et couper le cordon ombilical. C'était émouvant d'entendre le bébé pleurer quelques secondes après qu'il ait quitter le ventre de sa maman.
Ce fut une experience superbe et selon Dr. Ben il y en aura d'autres 😍.


Sunday 14 August 2016

Jour 18: malnutrition

Tout comme la malaria, la malnutrition est omniprésente en Uganda. On peut en différencier deux types:

  1. Le marasmus, qui est une carence en énergie. La personne touchée a eu un apport en aliment trop faible. Elle sera d'une maigreur extrême et aura faim.  
  2. Le kwashiokor, quand à lui, est un manque de protéines. Paradoxalement, les personnes touchées n'ont pas faim. Les œdèmes (accumulation de liquide dans le milieu extra-cellulaire) généralisés dans le corps compressent, pour une part, l'estomac provocant une sensation de satiété.
Ces patients doivent être rapidement nourris avec du lait spécial.
Cette petite fille souffrait sûrement du kwashiokor: on peut le voir à la pâleur de ses cheveux (le composant principal des cheveux sont des protéines).




Ps: je vous promets elle souriait, mais là elle a eu peur du photographe !

Saturday 13 August 2016

Jour 17: le café

Aujourd'hui j'ai pu marcher jusqu'à la frontière du Congo. J'ai croisé quelques soldats, de beaux oiseaux et beaucoup de caféiers parmis les sublimes paysages traversés. La production de café semble un marché en plein essor dans la région. Il peut se vendre à un très bon prix, et il suffit d'un terrain et d'un peu de temps pour lancer son petit commerce.
Pour produire du café il faut tout d'abord retirer la premier coque qui contient deux grains de café. On le fait sécher sous une tente au soleil, puis on retire une deuxième peau qui entoure le grain. Vient ensuite le temps de la torréfaction dans une vieille poêle sur un petit foyer de feu de bois.

Et voilà comment chaque matin j'ai du café 100% made in Bwindi !



Friday 12 August 2016

Jour 16: We treat, god heals

Il est clair que les habitants d'Afrique subsaharienne sont très croyants. Le logo officielle de l'hôpital est composé des mots suivants: nous soignons, Dieu guérit. Imaginez ces mots placardés au dessus de  l'entrée de l'hôpital de Sion... C'est sûr il n'y aurait plus besoin d'attendre si longtemps avant d'être pris en charge aux urgences 😉.
Chaque matin, à Bwindi, la journée de travail commence par une réunion matinale autour de Dieu: on chante, on prie, on lui confie notre journée et les malades que nous allons soigner pendant 30 minutes. Peu importe la manière d'aborder cette réunion, c'est un plaisir d'entamer la journée par des chants entraînants, avec un curé (marié) qui saute dans tous les sens en acclamant le seigneur, et en voyant un sourire sur tous les visages !


Thursday 11 August 2016

Jour 15: face à face avec la mort

Le sifflement de l'air propulsé dans ses poumons à chaque pression exercée sur l'insufflateur d'oxygène résonnait dans la pièce. Le bébé de quelques heures à peine, amené à l'hôpital d'urgence, était allongé sur une table en bois, emmitouflé dans des draps multicolores. Ces-derniers contrastaient fortement avec la pâleur de sa peau. J'essayais de lui pincer la main pour avoir une quelconque réponse musculaire, en vain. Son cerveau ne lui commandait plus de respirer, alors que son cœur se démenait pour livrer aux organes le peu d'oxygène qui lui était mis à disposition.
Après plus de 30 minutes de ventilation artificielle, nous arrêtâmes et le mîmes sous oxygène, sachant qu'on ne pouvait plus rien faire pour lui.
Quelques minutes plus tard son petit cœur battit pour la dernière fois.


Wednesday 10 August 2016

Jour 14: des suisses à Bwindi

Aujourd'hui j'ai rencontré deux Suissesses de Zurich.
Une des filles a fini son Master en économie d'entreprise à Los Angeles et est très intéressée par les associations caritatives. La deuxieme, quand à elle, met au point un système pour encourager les gens témoins d'arrêts cardiaques à agir. Elle a gagné plusieurs prix pour ce projet. De ce que j'ai compris, l'idée serait de pouvoir s'inscrire dans un groupe se disant prêt à agir en cas d'ACR en contre partie de réductions de primes d'assurances. Tout le monde serait gagnant !
Elles vont venir visiter l'hôpital demain avec leur parent.

Vu que le département pédiatrique me manquait trop j'y suis retourné... Les enfants sont toujours autant mignons 🙂


Tuesday 9 August 2016

Jour 13: Bwindi Bar

Un bar sympa au milieu du village nous a accueilli pour échanger avec les différents acteurs touristiques de la région. C'était fort sympathique de discuter un peu avec eux et de les rencontrer.
La région est magnifique et les gens sont adorables. Le matin j'ai pris l'habitude de faire un petit jogging. C'est toujours assez déstabilisant d'avoir une disaine d'enfants qui décident de courir avec toi criant 'mozungu', qui veut dire 'qui parle anglais'; en référence à un blanc. Mais on s'y habitue et je suis sûr qu'une fois de retour en Suisse je trouverai la course beaucoup moins animée !



Monday 8 August 2016

Jour 12: Gideon

J'ai eu l'occasion ce week-end de revoir mon ami Gideon. Pour les personnes qui ne savent pas, c'est grâce à lui que je suis ici aujourd'hui. Lorsque mes parents ont voyagés à Bwindi ils l'ont rencontré et gardé contact. Après qu'il soit venu en Suisse faire un stage, où je l'ai rencontré, c'est à mon tour de venir chez lui ! Malheureusement ses études complémentaires de chirurgie lui prennent plus de temps que prévu, et il ne peut donc pas être présent pendant ce mois d'août. Par contre il m'a fait le plaisir de venir me trouver ce dimanche et il m'a entre autre confié combien la neige lui manquait ! 
Il vous salue tous ! 





Sunday 7 August 2016

Jour 11: enjoying life

L'hôpital essaye d'augmenter les ressources financières provenant directement des patients, grâce notamment à un système d'assurance, appelé eQuality. Cependant les donneurs restent grandement nécessaires, et l'équipe chargée de la communication a comme but d'en trouver. Pour se faire ils se rendent dans les lodges avoisinant l'hôpital afin d'établir un premier contact avec les touristes et peut-être leur intimer l'envie de découvrir l'hôpital, et qui sait... Peut être plus ? 
C'est donc avec un grand plaisir que je les accompagne pour siroter une boisson fraîche entourés d'un décor splendide !


Saturday 6 August 2016

Jour 10: triste nouvelle de Bwindi

Le révérend Canon  est mort suite à un accident de la route. Il voyageait en direction de l'hôpital pour nous rejoindre. Apparement, c'était une personne très appréciée de la communauté qui marquait les esprits par son dévouement et sa gentillesse.  Il a beaucoup donné pour la communauté, qui est très touchée par son soudain départ.
Les funérailles fûrent très belle (près de 1000 personnes étaient présentes et lui firent un dernier adieu).
Sa fille l'accompagnait lors de ce voyage, mais heureusement, elle est saine et sauve et il a été possible d'opérer, avec succès, sa double fracture tibia, fibula, cet après-midi.

Demain congé, et lundi je vais aller dans le service des adultes !




Friday 5 August 2016

Jour 9: malaria

La malaria est une maladie infectieuse causée par un parasite (être vivant qui profite d'un hôte pour vivre et se reproduire) propagée par les piqûres de moustique.

De manière simplifiée, le moustique contaminé transporte des gamètes mâle et femelle (comme le spermatozoïde et l'ovule chez l'homme) qui vont féconder et se multiplier en lui. Le fruit de leur union donne naissance à de multiples petites cellules, des sporozoïtes. Ces derniers vont migrer dans tout  le corps du moustique, jusqu'à son nez. Ils peuvent alors facilement infecter un humain lors d'un nouveau repas de sang fraic. Les sporozoïtes circulent rapidement jusqu'au foie (phase hépatique d'environ 7 jours) où ils pourront continuer à se développer asexuellement (pas comme dans le moustique) de deux manières:  

  • Ils peuvent se développer en gamète et être repris par un moustique lors de son dîner, ainsi la boucle est bouclée.
  • Ils peuvent également  se développer en grand nombre et déborder dans le sang (phase sanguine). Ils commenceront alors à se développer dans les globules rouges et à les faire exploser. S'en suivent des vomissements, des maux de tête et de la fièvre. 
Sur 99 admissions en pédiatrie au mois d'août, 33 avaient la malaria !
En général les enfants se remettent très bien de cette maladie grâce à l'artesonate, un antiparasite. 


Thursday 4 August 2016

Jour 8: pédiatrie

Après trois jours passés en pédiatrie je suis comme un poisson dans l'eau !
J'ai de la chance de pouvoir participer à beaucoup de tâches médicales:

  • Je remplis des formulaires et commande des médicaments à la pharmacie de l'hôpital pour les patients rentrant chez eux.
  • J'ai eu l'occasion d'essayer de placer un venflon (et j'en aurai surement beaucoup d'autres quand je serai dans le département des adultes)
  • J'ai pu administré moi même des médicaments suivant les directives du médecin. Pour certains médicaments il a donc fallu faire des dilutions puis les donner aux patients grace au venflon.
  • J'ai egalement dû répondre au téléphone et comprendre ce que l'on essayait de me dire en demandant de répéter pleins de fois (c'est mon anglais qui est mauvais ^^)
  • Pour terminer je deviens un expert en hiéroglyphes. Y'a pas à dire: essayer de déchiffrer des mots comme 'artesunate' quand c'est TRES mal écrit: pas facile 😨.
Je sens que ce stage m'est vraiment utile et je passe de superbes moments !



Wednesday 3 August 2016

Jour 7: watsi

Watsi est une jeune organisation caritative basée à San Fransisco.
Quand un patient arrive à l'hôpital et qu'il n'a pas les moyens de payer son traitement (ou celui de son enfant) une équipe de communication prend le relais (Sheila et Barnabas). Leur travail consiste à questionner le patient afin de décrire au mieux son histoire et l'envoyer à Watsi, apres quoi, les frais des soins sont assurés (indepandemment des donations qui vont suivre la mise en ligne du profil sur le site de watsi). Quelques jours après que son traitement aura commencé, son profil sera visible sur la page internet et des donateurs pourront dégager des fonds. Ils recevront des nouvelles du patient, une fois le traitement terminé.
En pédiatrie (le département où je suis pour l'instant) beaucoup d'enfants peuvent profiter de ces donations. Malheureusement chaque système a ses limites: watsi ne permet pas de prendre en charge les cas d'urgence (le profil doit être envoyé avant de commencer un traitement) et a une liste précise de syndromes peut être prise en charge (mais en constante augmentation !)


Tuesday 2 August 2016

Jour 6: extra digit

Aujourd'hui une maman a amené son bébé de 3 mois qui avait 6 doigts à la main gauche. L'opération avait débutée moins de 3 heures après son arrivée. Après une anesthésie locale, un gant noué au poignet en guise de garrot, le doigt en trop fût coupé grâce à un scalpel. Étonnant comme la médecine peut être 'simple' parfois. Coût de l'opération: 100'000 Uganda Shillings (35 Dollars).
J'ai également pu servir d'assistant anesthésiste durant une césarienne ! 


Monday 1 August 2016

Jour 5: le miracle de la vie


De vieilles lampes éclairent le corps nu de la patiente. Le chirurgien désinfecte généreusement son abdomen avant de le recouvrir d'un drap vert. Muni d'un scalpel il fendit d'un mouvement assuré son ventre sur une disaine de centimètre. Deux autres incisions, avec toujours la même assurance, permettent d'entrevoir une forme ronde s'extraire de la cavité. Les chirurgiens prennent délicatement le bébé par le cou et arrivent à l'extraire du ventre de la maman avec une facilité déconcertante. Le cordon obilicale sectionné, les chirurgiens recousent aussitôt les tissus sectionnés de la maman alors que les infirmières s'occupent du bébé qui s'exprime déjà avec enthousiasme. 
Autant le bébé que la maman se portent à merveille. 
Une fois de plus je reste impressioné par le miracle de la vie...